Édition du mardi 4 décembre 2012
Louvre-Lens : deuxième et peut-être dernier acte de la « décentralisation culturelle »
Après le Centre Pompidou-Metz, inauguré en 2009, c’est un deuxième grand musée national qui décentralise une partie de ses collections avec l’inauguration aujourd’hui du Louvre-Lens par le président de la République. Ces deux initiatives sont le résultat de la politique de « décentralisation culturelle » initiée en 2003 par le ministre de la Culture d’alors, Jean-Jacques Aillagon.
À Metz, le bilan du Centre Pompidou dépasse les espérances de ses initiateurs : il y a eu 550 000 visiteurs en 2011, alors que la direction du musée comptait sur 300 000 visiteurs par an. Les retombées économiques s’élèvent à 70 millions d’euros, et elles couvrent déjà la presque totalité de l’investissement.
Les élus nordistes attendent de savoir si l’impact du Louvre-Lens, installé en plein bassin minier, dans l’agglomération réputée la plus pauvre du pays, sera semblable. La barre a d’emblée été placée plus haut encore pour ce musée qui va accueillir 200 Å“uvres du Louvre parisien : ce sont 800 000 visiteurs par an qui sont attendus. Pour le président de la région Nord-Pas-de-Calais, Daniel Percheron, il s’agit d’opérer « un changement d’ADN » d’un territoire rongé par la désindustrialisation et « abandonné par le monstre froid des houillières ». Daniel Percheron espère faire rentrer sa région « dans une économie de la séduction », où la culture jouera un rôle fondamental : outre le Louvre-Lens, une antenne de l’Institut du Monde arabe a ouvert à Roubaix, et un partenariat a été signé entre le château de Versailles et la ville d’Arras.
Maintenant que ces deux musées nationaux en région sont ouverts, il semble que la « décentralisation culturelle » marque le pas. Un représentant du ministère de la Culture confirmait hier à la presse que le gouvernement « n’a pas l’intention de programmer d’autres projets de ce type qui impliquent la création d’un bâtiment, et sont très coûteux, notamment pour les collectivités territoriales. »
À Metz, le bilan du Centre Pompidou dépasse les espérances de ses initiateurs : il y a eu 550 000 visiteurs en 2011, alors que la direction du musée comptait sur 300 000 visiteurs par an. Les retombées économiques s’élèvent à 70 millions d’euros, et elles couvrent déjà la presque totalité de l’investissement.
Les élus nordistes attendent de savoir si l’impact du Louvre-Lens, installé en plein bassin minier, dans l’agglomération réputée la plus pauvre du pays, sera semblable. La barre a d’emblée été placée plus haut encore pour ce musée qui va accueillir 200 Å“uvres du Louvre parisien : ce sont 800 000 visiteurs par an qui sont attendus. Pour le président de la région Nord-Pas-de-Calais, Daniel Percheron, il s’agit d’opérer « un changement d’ADN » d’un territoire rongé par la désindustrialisation et « abandonné par le monstre froid des houillières ». Daniel Percheron espère faire rentrer sa région « dans une économie de la séduction », où la culture jouera un rôle fondamental : outre le Louvre-Lens, une antenne de l’Institut du Monde arabe a ouvert à Roubaix, et un partenariat a été signé entre le château de Versailles et la ville d’Arras.
Maintenant que ces deux musées nationaux en région sont ouverts, il semble que la « décentralisation culturelle » marque le pas. Un représentant du ministère de la Culture confirmait hier à la presse que le gouvernement « n’a pas l’intention de programmer d’autres projets de ce type qui impliquent la création d’un bâtiment, et sont très coûteux, notamment pour les collectivités territoriales. »
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